La coutume veut qu'on laisse quelques euros dans les restaurants après son départ. Pourquoi cette pratique datant du Moyen-Âge persiste-t-elle ?
Drôle de coutume en effet de donner des pourboires aux serveurs alors que ça pourrait se faire avec tant d’autres métiers. Pourquoi les serveurs alors ?
Du côté des anglo-saxons, la rumeur veut que ce soit un restaurateur qui, au 18e siècle, aurait installé sur son comptoir un récipient gravé de l’inscription « to insure promptness » soit « pour assurer la promptitude » (= la rapidité). Une manière assez explicite de faire savoir au client pressé qu'en laissant quelques pièces son service deviendrait la priorité des serveurs.
En France, le mot « pourboire » veut littéralement dire « pour boire » soit une petite commission qui permettait aux serveurs de pouvoir subvenir à leurs besoins. Il faut préciser qu’au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, les serveurs étaient généralement nourris, logés et blanchis, mais ne percevaient pas de salaire. Ces petits pourboires leur permettaient d’aller se désaltérer après leur rude journée.
La pratique du pourboire dans le monde
Malgré le fait que les choses aient évolué, le pourboire reste d’actualité. Dans les pays occidentaux, c’est même une institution, et cela peut être très mal vu de ne pas laisser.
En revanche, j’ai appris lors de mes recherches que les pourboires sont perçus comme une offense dans certains pays asiatiques comme la Chine, la Corée du Sud ou le Japon. Là-bas, laisser un pourboire serait perçu comme de la pitié voire de l'arrogance de la part du client. Le serveur (ou tout autre travailleur) serait mis à une place subalterne, car un pourboire signifierait qu'il faut l'aider à joindre les deux bouts, lui n'y arrivant pas tout seul. Bref, à éviter même si on veut bien faire !
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